Varices

Symptômes

Les varices peuvent être de taille très variable et naître plus ou moins près de la surface de la peau. Elles peuvent donc être apparentes à l’œil nu, sous forme de cordon bleu, peu ou très sinueux. 

Elles peuvent être douloureuses ou pas, mais leur taille n’est pas corrélée à l’importance de la douleur. Une petite varice peut ainsi provoquer plus de douleurs qu’une autre de taille plus importante.

Les principaux symptômes sont :

Causes

Un facteur héréditaire est identifié dans plus de 50% des cas. 

Par ailleurs, les varices sont plus fréquentes à partir de 40 ans, en raison de la diminution du tonus musculaire mais aussi une baisse des hormones féminines. De ce fait, elles sont plus fréquentes chez les femmes : plus de 3 personnes sur 4 atteintes d'une maladie variqueuse sont des femmes. 

Insuffisance veineuse chronique

Symptômes

Les principaux symptômes de l’insuffisance veineuse chronique sont :

Causes

L’insuffisance veineuse chronique peut être causée par un mauvais fonctionnement des valvules, c’est-à-dire les clapets à l’intérieur des veines qui empêchent le sang de refluer et lui permettent de retourner vers le cœur. Ce dysfonctionnement peut être familial ou de cause inconnue (idiopathique).

Les autres causes possibles sont :

  • une thrombose (présence d’un caillot de sang dans la veine) qui peut se compliquer d’une destruction des valvules,
  • une compression des veines (grossesse, obésité, etc.).

Facteurs de risque

Les facteurs de risques pour l’insuffisance veineuse chronique sont :

  • l’obésité,
  • la grossesse et en particulier les grossesses répétées,
  • la constipation chronique,
  • la sédentarité ou la position debout ou assise prolongée au travail,
  • les pieds plats,
  • la thrombose veineuse profonde,
  • l’âge (aggravation de la maladie avec l’âge).

Traitement

Les traitements actuels permettent de stabiliser la maladie, d’éviter son aggravation et ses complications (ulcère de la jambe, phlébite, thrombose veineuse profonde), sans la guérir. L’insuffisance veineuse est un problème chronique.

Le port de bas de contention ou de bas à varices (plus épais et plus rigides que les premiers) a pour effet d’exercer une pression sur les veines et de faciliter le retour veineux. Ils diminuent le gonflement et soulagent les éventuelles douleurs de jambes.

Sténose aortique et TAVI

Qu’est-ce que le TAVI ?

Le TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation) correspond à l'implantation d'une valve aortique mécanique ou biologique par voie percutanée, c'est-à-dire sans ouvrir le thorax du patient, mais en passant par son aine.

Elle consiste à placer dans une toute petite ouverture (le plus souvent effectuée dans une artère de la jambe) une nouvelle prothèse qui écrase la valve aortique malade. De cette façon, la nouvelle valve prend le relais immédiatement.

L’intervention TAVI est indiquée chez des patients :

L’intervention

L’implantation des valves aortiques est faite, en général par voie fémorale percutanée.  Elle peut également se faire par d’autres alternatives, selon les conditions pratiques : voies transaortiques ou carotidiennes.

Le reste de la procédure est suivi grâce à une angiographie (technique d’imagerie médicale permettant offrant une vision précise des vaisseaux sanguins).

Résultats attendus

L’implantation d’une valve semble être la solution la plus efficace pour atténuer les symptômes et diminuer de façon durable les risques liés aux pathologies du patient.

Sont attendus :

  • Une atténuation rapide des symptômes : essoufflements, douleurs thoraciques, malaises…
  • un meilleur fonctionnement cardiaque du patient,
  • plus globalement : une meilleure qualité de vie.

Risques de complication

Les complications liées à cette intervention sont assez rares. Cependant, il est important de citer ses risques potentiels, liés au fonctionnement du cœur :

  • Troubles du rythme cardiaque,
  • complications vasculaires,
  • infarctus du myocarde,
  • dissection de l’aorte,
  • insuffisance rénale.

Arythmies cardiaques

Différentes formes

Il existe des troubles du rythme cardiaque très divers. Les cardiologues distinguent entre autres deux grands groupes: 

Diagnostic

Dans un premier temps, il suffit souvent de prendre le pouls pour sentir des battements de cœur trop rapides, trop lents ou irréguliers. Ensuite, l’anamnèse fournit des indices complémentaires, et un électrocardiogramme (ECG) permet un diagnostic plus précis. 

Des examens plus poussés peuvent aussi être réalisés: radiographie, échocardiographie ou examen électrophysiologique.

Test d’effort

L’examen s’effectue sur un vélo (bicyclette ergométrique) ou sur un tapis roulant dont la vitesse de déroulement et la pente sont augmentées progressivement. Il se pratique :

La durée de l’examen, préparation comprise, est de l’ordre de 30 minutes.

Si les symptômes, comme un essoufflement ou une douleur thoracique, deviennent trop gênants ou si des anomalies significatives apparaissent sur l’ECG ou l’enregistrement de la pression artérielle, l’épreuve est arrêtée plus tôt.

Chez certains patients, les médecins réalisent des tests autres qu’un ECG, comme par exemple une échocardiographie et une scintigraphie, une fois que le patient a terminé l’exercice pour détecter si le cœur reçoit suffisamment d’oxygène. 

Électrocardiogramme - Diagnostic de l'infractus à l'Infirmerie Protestante

Quand pratique-t-on un électrocardiogramme ?

Lors d’une consultation cardiologique, l’ECG est pratiqué en complément de l’examen clinique. C’est l’examen majeur en cardiologie : il permet de préciser l’origine des symptômes du patient. Des examens complémentaires peuvent être pratiqués si nécessaire (imagerie médicale, bilan biologique).

L’électrocardiogramme permet de détecter :

Diagnostic de l'infractus à l'Infirmerie Protestante

Un infarctus du myocarde survient lorsqu’une artère coronaire est obstruée brutalement et de manière prolongée, ce qui entraîne une nécrose plus ou moins étendue du muscle cardiaque.

La prise en charge d’une douleur de poitrine doit se faire en urgence et ne doit jamais être prise à la légère, surtout chez les personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires.

Le Syndrome de Cockett à l’Infirmerie Protestante à Lyon

Diagnostiquer le Syndrome de Cockett

Pour déceler la maladie, le patient devra se soumettre à un écho-Doppler couleur veineux. Cette échographie permet d’étudier avec précision la vitesse et le sens de la circulation sanguine dans les vaisseaux.

Cette procédure d’imagerie est non invasive et est réalisée grâce aux ultrasons.

Quelles complications peuvent être entrainées par le Syndrome de Cockett ?

Cette pathologie peut entrainer nombre de complications chez les patients atteints. Elles peuvent se traduire par :

Pour réduire les risques de complications, il est vivement conseillé aux malades de ne pas trop s’exposer à la chaleur et au soleil et de ne pas se tenir debout pendant une trop longue durée. De plus, il est recommandé de marcher environ 30 minutes chaque jour.

Il est vital de suivre un traitement dès le diagnostic de la maladie afin d’éviter l’apparition d’un syndrome post-phlébitique ou de rethrombose.

Le pontage coronarien à l'Infirmerie Protestante

Cette obstruction de l’artère coronaire peut être due à différents facteurs : antécédents familiaux, âge, excès de cholestérol, hypertension artérielle, diabète, surpoids, tabagisme…

Quand pratique-t-on un pontage ?

Le pontage coronarien est indiqué pour les patients souffrant de sténoses coronariennes et d’angines de poitrine graves. Il permet de soulager les douleurs en découlant, de réduire la fatigue, de diminuer les prescriptions médicales et de prévenir les infarctus du myocarde. Il augmente l’espérance de vie des patients atteints de coronaropathies.

Le déroulement

Le pontage coronarien est effectué sous anesthésie générale. C’est une intervention qui dure entre 2 et 6 heures en fonction du nombre de pontages réalisés et de l’état cardiaque du patient.

Le sternum est ouvert pour accéder au coeur et aux artères et une circulation extracorporelle (C.E.C.) mise en place (dérivation de la circulation sanguine dans une machine coeur-poumons). Le greffon est ainsi raccordé de manière à détourner le sang de la partie obstruée de l’artère coronaire.

Les suites

Après l’intervention, un traitement anticoagulant est prescrit. Dans le mois suivant l’intervention, une prise en charge dans un centre spécialisé est recommandée pour se réadapter à l’effort.

Un suivi médical sera mis en place avec le cardiologue. Il est nécessaire de bien surveiller le taux de cholestérol, le diabète ou l’hypertension.

Une bonne hygiène de vie est recommandée pour éviter les récidives :