La prise en charge du cancer des voies biliaires

Les symptômes du cancer des voies biliaires

Plusieurs symptômes peuvent traduire la naissance d’une tumeur de la vésicule biliaire :

Comment diagnostiquer un cancer des canaux biliaires ?

Plusieurs examens d’imagerie médicale peuvent permettre de détecter le cancer et d’évaluer son stade. Les praticiens en gastro-entérologie pourront donc soumettre les patients à :

Traitement du cancer des voies biliaires à Lyon

L’intervention chirurgicale est nécessaire pour retirer la tumeur cancéreuse et traiter les tissus voisins. Pour que l’intervention soit possible, il faut que la pathologie ne soit pas à un stade trop avancé.

suivi cancer

Echo-endoscopie

Préparation pour l’écho-endoscopie

Pour une écho-endoscopie de l'œsophage, de l'estomac et du pancréas (système gastro-intestinal), le patient doit être à jeun.

Être à jeun signifie ne plus manger, boire ni fumer pendant au minimum 6 heures avant l'examen. 

Si l'examen est prévu dans la matinée, le médecin demandera généralement de ne plus manger depuis la veille après 22 heures. Le patient peut encore boire jusqu'à minuit la veille de l'examen.

Si l'examen a lieu après 14 heures, vous pouvez déjeuner légèrement jusqu'à 8 heures du matin.

Déroulement de l’examen

L’examen est assez rapide, on compte entre 15 et 30 minutes.

Une écho-endoscopie de l'œsophage, de l'estomac et du pancréas s'effectue généralement de la manière suivante :

Est-ce douloureux ?

La plupart des gens supportent bien l'écho-endoscopie. Généralement, la gorge est légèrement anesthésiée à l'aide d'un spray. Si l'écho-endoscopie est de plus longue durée, on pourra aussi pratiquer une légère anesthésie supplémentaire.

echo-endoscopie

La coloscopie à l'Infirmerie Protestante

À quoi sert la coloscopie ?

Le recours à la coloscopie est indiqué pour explorer le colon dans le but de déceler d’éventuelles anomalies et d’effectuer des prélèvements pour les identifier.

En outre, la colonoscopie est indiquée pour :

Préparation pour la coloscopie

La coloscopie est, la plupart du temps, réalisée sous anesthésie générale. Par conséquent, le patient devra impérativement prendre rendez-vous avec le médecin anesthésiste plusieurs jours avant la coloscopie.

Déroulement de l’examen

Une fois anesthésié, le patient sera couché sur le côté, les jambes repliées. Le gastro-entérologue pourra alors insérer le coloscope dans l’anus du patient et débuter l’exploration.

Le praticien retirera toute lésion suspecte rencontrée au cours de l’exploration.

La coloscopie est un examen standard, réalisé en une trentaine de minutes en moyenne.

La coloscopie présente-t-elle des risques ?

La coloscopie est un examen banal, régulièrement pratiqué par les praticiens du service de Gastro-entérologie.

Même si ils existent, les risques sont minimes. Ils peuvent se traduire par des vomissements, des nausées ou encore par une irritation du rectum.

Dans des cas beaucoup plus rares, il arrive de constater :

  • La perforation des parois de l’intestin
  • Des troubles cardiaques
  • Des troubles respiratoires

Endométriose à l'Infirmerie Protestante

Qui atteint-elle ?

Toute femme réglée peut potentiellement être atteinte par l’endométriose.

Cette maladie gynécologique est complexe et revêt différentes formes. Elle se développe de manières très différentes selon les patientes. Elle est en général diagnostiquée tardivement (entre 5 et 10 ans) et souvent de manière fortuite.

On estime actuellement qu’une femme sur 10 est concernée par cette pathologie.

Symptômes et diagnostic de l'Endométriose

Les signes de l’endométriose

Le principal symptôme évoquant l’endométriose est l’apparition de douleurs pelviennes récurrentes au moment des règles. Ces douleurs peuvent être très aigues. Toutefois, l’intensité de la douleur n’est pas nécessairement en rapport avec l’étendue des lésions. Dans certains cas, la maladie peut aussi être asymptomatique. C’est la raison pour laquelle le diagnostic de cette pathologie peut intervenir très tardivement.

L’infertilité est également fréquemment associée à l’endométriose.

Hystérectomie à Lyon

Quand une hystérectomie est-elle indiquée ?

Plusieurs pathologies peuvent nécessiter une hystérectomie. Les principales sont les suivantes :

Les techniques d'intervention

Il existe différentes voies d’abord pour cette intervention. Leur choix dépend de facteurs multiples.

Déroulement d'une hystérectomie à l'Infirmerie Protestante

L’intervention

L’hospitalisation s’effectue le plus souvent la veille de l’intervention et la patiente doit être à jeun depuis minuit la veille de l’intervention.
Une sonde urinaire est posée en début d’intervention et sera laissée pendant les 24h qui suivent l’intervention.
L’intervention se déroule sous anesthésie générale et dure 1 à 2 heures. Une consultation préanesthésique a été effectuée au préalable.

Les risques et les complications possibles :

  • Risques liés à l’anesthésie
  • Hémorragie per opératoire nécessitant une transfusion sanguine
  • Lésions d’organes voisins (vessie, intestin grêle, colon, uretère, plaies vasculaires) : prise en charge chirurgicale spécifique
  • Phlébite ou embolie pulmonaire : un traitement préventif d’anticoagulants est mis en place immédiatement après l’intervention
  • Infection ou abcès post opératoire : traitement antibiotique ou reprise chirurgicale
  • Hématome post-opératoire

Chirurgie du Cancer du Sein à l'Infirmerie Protestante

Les Symptômes du cancer du sein

L’apparition du cancer du sein génère plusieurs symptômes chez la patiente. Celle-ci peut sentir au toucher une boule au niveau du sein : il s’agit de la tumeur.

Cette tuméfaction peut être accompagnée de ganglions axillaires au niveau de l’aisselle. C’est le signe que la tumeur commence à se développer.

Les facteurs de risques du cancer du sein

Même si l’on connait aujourd’hui les principales causes d’apparition du cancer du sein, il n’est pas possible pour le corps médical de lutter contre son apparition.

Certains facteurs favorisent l’apparition d’une tumeur du sein :

Le traitement du cancer du sein

L’opération chirurgicale

Le cancer du sein est principalement traité par voie chirurgicale. Bien entendu, si la tumeur est diagnostiquée rapidement, l’intervention sera moins lourde pour la patiente.

Le choix de la technique chirurgicale à utiliser se basera essentiellement sur le stade de la tumeur, sa taille et sa localisation. D’autres facteurs seront pris en compte comme l’âge de la patiente ou son état de santé général.

Les interventions complémentaires

Après la chirurgie suivent très souvent une batterie d’examens médicaux complémentaires permettant de conclure le traitement.

Les différents traitements postopératoires pourront être indiqués selon le type de tumeur traité ou encore selon la tolérance de la patiente face à ces examens souvent lourds.

On distingue :

Les suites d’une ablation du cancer du sein

Les suites postopératoires peuvent être particulièrement difficiles après un cancer du sein.

Les patientes seront suivies très régulièrement pour éviter toute rechute ou toute récidive. Le but de ce suivi sera de contrôler l’efficacité du traitement et de repousser les éventuels effets secondaires. Elles devront également suivre une rééducation afin de retrouver toutes les fonctions du bras et de l’épaule du côté du sein traité.

ablation seins

Cancers de la thyroïde

Symptômes

Les symptômes suivants peuvent indiquer la présence d’une tumeur de la thyroïde :

  • une augmentation de volume de la thyroïde,
  • un nodule ou une zone enflée dans la région du cou,
  • des troubles de la déglutition,
  • une toux irritative,
  • un enrouement,
  • des difficultés respiratoires.

Examen

Le cancer de la thyroïde peut être diagnostiqué à des moments différents. Il peut être suspecté avant tout traitement ou détecté pendant ou après une opération de la thyroïde.

Une échographie peut donner de premiers renseignements sur le caractère bénin ou malin du nodule observé dans la thyroïde. En cas de suspicion de cancer, le médecin pratique une biopsie : sous anesthésie locale, il prélève un échantillon de tissu dans le nodule à l’aide d’une aiguille fine pour l’analyser au microscope.

Traitement

 chirurgie thyroide

 

Hyperthyroïdie

Tous les symptômes mentionnés ci-dessus ne sont pas toujours présents. Ils peuvent apparaître de façon rapide ou très progressive. Ils dépendent également de la sévérité de l’hyperthyroïdie qui peut être asymptomatique dans les formes légères. Aussi, la présence de ces symptômes n’est pas forcément signe d’hyperthyroidie, ils peuvent être associés à beaucoup d’autres pathologies.

Facteurs de risque

Les facteurs de risques pour une hyperthyroïdie sont :

Causes

La cause principale d’hyperthyroïdie est auto-immune, c’est-à-dire que le corps de la personne se met à fabriquer des anticorps dirigés contre la thyroïde et qui vont la stimuler à produire des hormones thyroïdiennes en excès. Cette affection porte le nom de maladie de Basedow ou maladie de Graves. Elle peut survenir à tout âge. C’est une maladie qui touche également fréquemment les yeux (ophtalmopathie de Basedow).

Examen

Le médecin examinera d'abord la thyroïde pour déterminer sa taille et sa consistance (palpation du cou).Le diagnostic d’hyperthyroïdie est confirmé par une prise de sang évaluant la fonction thyroïdienne. 

Le diagnostic d’hyperthyroïdie auto-immune (maladie de Basedow) peut être confirmé par un dosage de certains anticorps qui stimulent la thyroïde (anticorps anti-récepteurs de la TSH).

La scintigraphie de la thyroïde est une imagerie qui montre l’activité de la glande. Elle est très utile au diagnostic d’hyperthyroïdie. 

Traitement

Le traitement de l’hyperthyroïdie d’origine auto-immune – la maladie de Basedow – repose sur l’association de médicaments antithyroïdiens de synthèse et d’hormones thyroïdiennes. Ce traitement vise à mettre la thyroïde "hors circuit" pendant au moins un an, tout en fournissant artificiellement à l’organisme les hormones thyroïdiennes qu’elle ne produit plus. Cette association donne généralement de très bons résultats. Bien reposée, la thyroïde se remet en général à fonctionner normalement après l’arrêt du traitement.

Chirurgie bariatrique : 3 interventions qui changent la vie des patients

L’anneau gastrique ajustable

Comment ?

Cette intervention réalisée sous cœlioscopie, possiblement en ambulatoire, permet de mettre en place un anneau modulable en taille autour du haut de l’estomac. Une injection de liquide dans une chambre placée sous la peau, permet ensuite de faire varier l’efficacité de cet anneau. Le principe est de déclencher un signal de l’estomac vers le cerveau afin d’indiquer une satiété précoce. Ainsi, le patient a l’impression d’être rassasié alors qu’il n’a que très peu mangé.

La gastrectomie longitudinale ou «Sleeve Gastrectomy »

Comment ?

Cette intervention irréversible consiste à retirer la grosse tubérosité de l’estomac qui a habituellement le rôle de réservoir. Cette ré- duction d’environ 2/3 du volume total de l’estomac entraine la suppression de certaines cellules gastriques qui sécrètent une hormone de la faim : la « Ghréline ». Cette intervention nécessite une supplémentation vitaminique pendant au moins 6 mois.

Le by-pass gastrique

Comment ?

Cette intervention irréversible , restrictive et malabsorptive permet de réduire le volume de l’estomac (gastroplastie) et de modifier le parcours des aliments par court-circuit gastrique via une anse directement branchée sur l’intestin grêle. Plus l’anse alimentaire est longue, plus la malabsorption est importante. Très efficace, cette intervention réalisée sous cœlioscopie est la plus lourde et la plus risquée des 3 et nécessite une supplémentation vitaminique à vie !