Cancers de la thyroïde

Symptômes

Les symptômes suivants peuvent indiquer la présence d’une tumeur de la thyroïde :

  • une augmentation de volume de la thyroïde,
  • un nodule ou une zone enflée dans la région du cou,
  • des troubles de la déglutition,
  • une toux irritative,
  • un enrouement,
  • des difficultés respiratoires.

Examen

Le cancer de la thyroïde peut être diagnostiqué à des moments différents. Il peut être suspecté avant tout traitement ou détecté pendant ou après une opération de la thyroïde.

Une échographie peut donner de premiers renseignements sur le caractère bénin ou malin du nodule observé dans la thyroïde. En cas de suspicion de cancer, le médecin pratique une biopsie : sous anesthésie locale, il prélève un échantillon de tissu dans le nodule à l’aide d’une aiguille fine pour l’analyser au microscope.

Traitement

 chirurgie thyroide

 

Hyperthyroïdie

Tous les symptômes mentionnés ci-dessus ne sont pas toujours présents. Ils peuvent apparaître de façon rapide ou très progressive. Ils dépendent également de la sévérité de l’hyperthyroïdie qui peut être asymptomatique dans les formes légères. Aussi, la présence de ces symptômes n’est pas forcément signe d’hyperthyroidie, ils peuvent être associés à beaucoup d’autres pathologies.

Facteurs de risque

Les facteurs de risques pour une hyperthyroïdie sont :

Causes

La cause principale d’hyperthyroïdie est auto-immune, c’est-à-dire que le corps de la personne se met à fabriquer des anticorps dirigés contre la thyroïde et qui vont la stimuler à produire des hormones thyroïdiennes en excès. Cette affection porte le nom de maladie de Basedow ou maladie de Graves. Elle peut survenir à tout âge. C’est une maladie qui touche également fréquemment les yeux (ophtalmopathie de Basedow).

Examen

Le médecin examinera d'abord la thyroïde pour déterminer sa taille et sa consistance (palpation du cou).Le diagnostic d’hyperthyroïdie est confirmé par une prise de sang évaluant la fonction thyroïdienne. 

Le diagnostic d’hyperthyroïdie auto-immune (maladie de Basedow) peut être confirmé par un dosage de certains anticorps qui stimulent la thyroïde (anticorps anti-récepteurs de la TSH).

La scintigraphie de la thyroïde est une imagerie qui montre l’activité de la glande. Elle est très utile au diagnostic d’hyperthyroïdie. 

Traitement

Le traitement de l’hyperthyroïdie d’origine auto-immune – la maladie de Basedow – repose sur l’association de médicaments antithyroïdiens de synthèse et d’hormones thyroïdiennes. Ce traitement vise à mettre la thyroïde "hors circuit" pendant au moins un an, tout en fournissant artificiellement à l’organisme les hormones thyroïdiennes qu’elle ne produit plus. Cette association donne généralement de très bons résultats. Bien reposée, la thyroïde se remet en général à fonctionner normalement après l’arrêt du traitement.

Chirurgie bariatrique : 3 interventions qui changent la vie des patients

L’anneau gastrique ajustable

Comment ?

Cette intervention réalisée sous cœlioscopie, possiblement en ambulatoire, permet de mettre en place un anneau modulable en taille autour du haut de l’estomac. Une injection de liquide dans une chambre placée sous la peau, permet ensuite de faire varier l’efficacité de cet anneau. Le principe est de déclencher un signal de l’estomac vers le cerveau afin d’indiquer une satiété précoce. Ainsi, le patient a l’impression d’être rassasié alors qu’il n’a que très peu mangé.

La gastrectomie longitudinale ou «Sleeve Gastrectomy »

Comment ?

Cette intervention irréversible consiste à retirer la grosse tubérosité de l’estomac qui a habituellement le rôle de réservoir. Cette ré- duction d’environ 2/3 du volume total de l’estomac entraine la suppression de certaines cellules gastriques qui sécrètent une hormone de la faim : la « Ghréline ». Cette intervention nécessite une supplémentation vitaminique pendant au moins 6 mois.

Le by-pass gastrique

Comment ?

Cette intervention irréversible , restrictive et malabsorptive permet de réduire le volume de l’estomac (gastroplastie) et de modifier le parcours des aliments par court-circuit gastrique via une anse directement branchée sur l’intestin grêle. Plus l’anse alimentaire est longue, plus la malabsorption est importante. Très efficace, cette intervention réalisée sous cœlioscopie est la plus lourde et la plus risquée des 3 et nécessite une supplémentation vitaminique à vie !

Varices

Symptômes

Les varices peuvent être de taille très variable et naître plus ou moins près de la surface de la peau. Elles peuvent donc être apparentes à l’œil nu, sous forme de cordon bleu, peu ou très sinueux. 

Elles peuvent être douloureuses ou pas, mais leur taille n’est pas corrélée à l’importance de la douleur. Une petite varice peut ainsi provoquer plus de douleurs qu’une autre de taille plus importante.

Les principaux symptômes sont :

Causes

Un facteur héréditaire est identifié dans plus de 50% des cas. 

Par ailleurs, les varices sont plus fréquentes à partir de 40 ans, en raison de la diminution du tonus musculaire mais aussi une baisse des hormones féminines. De ce fait, elles sont plus fréquentes chez les femmes : plus de 3 personnes sur 4 atteintes d'une maladie variqueuse sont des femmes. 

Insuffisance veineuse chronique

Symptômes

Les principaux symptômes de l’insuffisance veineuse chronique sont :

Causes

L’insuffisance veineuse chronique peut être causée par un mauvais fonctionnement des valvules, c’est-à-dire les clapets à l’intérieur des veines qui empêchent le sang de refluer et lui permettent de retourner vers le cœur. Ce dysfonctionnement peut être familial ou de cause inconnue (idiopathique).

Les autres causes possibles sont :

  • une thrombose (présence d’un caillot de sang dans la veine) qui peut se compliquer d’une destruction des valvules,
  • une compression des veines (grossesse, obésité, etc.).

Facteurs de risque

Les facteurs de risques pour l’insuffisance veineuse chronique sont :

  • l’obésité,
  • la grossesse et en particulier les grossesses répétées,
  • la constipation chronique,
  • la sédentarité ou la position debout ou assise prolongée au travail,
  • les pieds plats,
  • la thrombose veineuse profonde,
  • l’âge (aggravation de la maladie avec l’âge).

Traitement

Les traitements actuels permettent de stabiliser la maladie, d’éviter son aggravation et ses complications (ulcère de la jambe, phlébite, thrombose veineuse profonde), sans la guérir. L’insuffisance veineuse est un problème chronique.

Le port de bas de contention ou de bas à varices (plus épais et plus rigides que les premiers) a pour effet d’exercer une pression sur les veines et de faciliter le retour veineux. Ils diminuent le gonflement et soulagent les éventuelles douleurs de jambes.

Sténose aortique et TAVI

Qu’est-ce que le TAVI ?

Le TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation) correspond à l'implantation d'une valve aortique mécanique ou biologique par voie percutanée, c'est-à-dire sans ouvrir le thorax du patient, mais en passant par son aine.

Elle consiste à placer dans une toute petite ouverture (le plus souvent effectuée dans une artère de la jambe) une nouvelle prothèse qui écrase la valve aortique malade. De cette façon, la nouvelle valve prend le relais immédiatement.

L’intervention TAVI est indiquée chez des patients :

L’intervention

L’implantation des valves aortiques est faite, en général par voie fémorale percutanée.  Elle peut également se faire par d’autres alternatives, selon les conditions pratiques : voies transaortiques ou carotidiennes.

Le reste de la procédure est suivi grâce à une angiographie (technique d’imagerie médicale permettant offrant une vision précise des vaisseaux sanguins).

Résultats attendus

L’implantation d’une valve semble être la solution la plus efficace pour atténuer les symptômes et diminuer de façon durable les risques liés aux pathologies du patient.

Sont attendus :

  • Une atténuation rapide des symptômes : essoufflements, douleurs thoraciques, malaises…
  • un meilleur fonctionnement cardiaque du patient,
  • plus globalement : une meilleure qualité de vie.

Risques de complication

Les complications liées à cette intervention sont assez rares. Cependant, il est important de citer ses risques potentiels, liés au fonctionnement du cœur :

  • Troubles du rythme cardiaque,
  • complications vasculaires,
  • infarctus du myocarde,
  • dissection de l’aorte,
  • insuffisance rénale.

Arythmies cardiaques

Différentes formes

Il existe des troubles du rythme cardiaque très divers. Les cardiologues distinguent entre autres deux grands groupes: 

Diagnostic

Dans un premier temps, il suffit souvent de prendre le pouls pour sentir des battements de cœur trop rapides, trop lents ou irréguliers. Ensuite, l’anamnèse fournit des indices complémentaires, et un électrocardiogramme (ECG) permet un diagnostic plus précis. 

Des examens plus poussés peuvent aussi être réalisés: radiographie, échocardiographie ou examen électrophysiologique.

Test d’effort

L’examen s’effectue sur un vélo (bicyclette ergométrique) ou sur un tapis roulant dont la vitesse de déroulement et la pente sont augmentées progressivement. Il se pratique :

La durée de l’examen, préparation comprise, est de l’ordre de 30 minutes.

Si les symptômes, comme un essoufflement ou une douleur thoracique, deviennent trop gênants ou si des anomalies significatives apparaissent sur l’ECG ou l’enregistrement de la pression artérielle, l’épreuve est arrêtée plus tôt.

Chez certains patients, les médecins réalisent des tests autres qu’un ECG, comme par exemple une échocardiographie et une scintigraphie, une fois que le patient a terminé l’exercice pour détecter si le cœur reçoit suffisamment d’oxygène. 

Électrocardiogramme - Diagnostic de l'infractus à l'Infirmerie Protestante

Quand pratique-t-on un électrocardiogramme ?

Lors d’une consultation cardiologique, l’ECG est pratiqué en complément de l’examen clinique. C’est l’examen majeur en cardiologie : il permet de préciser l’origine des symptômes du patient. Des examens complémentaires peuvent être pratiqués si nécessaire (imagerie médicale, bilan biologique).

L’électrocardiogramme permet de détecter :

Diagnostic de l'infractus à l'Infirmerie Protestante

Un infarctus du myocarde survient lorsqu’une artère coronaire est obstruée brutalement et de manière prolongée, ce qui entraîne une nécrose plus ou moins étendue du muscle cardiaque.

La prise en charge d’une douleur de poitrine doit se faire en urgence et ne doit jamais être prise à la légère, surtout chez les personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires.