L’Infirmerie Protestante réalise plus de 37 300 séjours par an en médecine oncologique et chirurgie.
Le personnel soignant de l’Infirmerie Protestante a à cœur de prendre en charge ses patients avec confort et bien-être pour créer un climat relationnel qui répond aux besoins de bientraitance et de confort.
La prostate, une glande du système reproducteur masculin de la taille d'une châtaigne, est entourée d'une enveloppe fibreuse protectrice. Elle réside sous la vessie, en avant du rectum, enveloppant l'urètre, le canal d'évacuation de l'urine de la vessie.
Cette glande sécrète le liquide constitutif du sperme et fonctionne sous l'influence des androgènes, les hormones sexuelles produites par les testicules et les glandes surrénales.
Plusieurs options de traitement sont envisageables en fonction du degré d'inconfort causé par l'adénome prostatique.
La surveillance, adaptée aux cas de troubles urinaires mineurs sans gêne significative, comprend des visites de suivi régulières, ainsi que des ajustements hygiéno-diététiques.
Le cholangiocarcinome est une forme de cancer qui se développe à partir des voies biliaires intra ou extra hépatiques, ainsi que de la vésicule biliaire. Sa prévalence est estimée à 2 cas pour 100 000 personnes, avec une légère prédominance chez les hommes. Il se manifeste généralement autour de 70 ans.
Les signes et symptômes du cholangiocarcinome peuvent se manifester tardivement, le cancer pouvant se développer pendant une longue période sans symptômes apparents, ce qui le rend difficile à détecter précocement. De plus, ces symptômes sont souvent non spécifiques, ce qui signifie qu'ils peuvent être présents dans de nombreuses autres maladies non cancéreuses.
Le diagnostic du cholangiocarcinome est complexe et implique plusieurs étapes. Il n'existe pas de méthode de dépistage spécifique pour cette maladie. Habituellement, une échographie abdominale est réalisée en premier lieu pour évaluer les voies biliaires et détecter d'éventuelles anomalies.
Les traitements primaires des tumeurs biliaires sont principalement chirurgicaux. Selon la localisation de la tumeur, cela peut impliquer une hépatectomie, une pancréatectomie et/ou une exérèse biliaire.
Le cancer du pancréas est une tumeur agressive dont les symptômes varient selon sa localisation. Souvent, ces symptômes ne se manifestent qu'à un stade avancé de la maladie, ce qui peut compliquer le diagnostic précoce.
Au niveau local, la tumeur peut progresser et affecter ou comprimer des structures adjacentes : l'ictère est souvent le résultat d'une compression du canal biliaire principal, les douleurs dorsales peuvent résulter de l'envahissement des plexus nerveux solaires, et les problèmes de vidange gastrique peuvent être causés par l'envahissement du duodénum.
Diverses méthodes d'analyse sont employées afin de détecter le cancer du pancréas.
Par exemple, l'utilisation d'un scanner abdominal avec injection d'un agent de contraste permet de poser un diagnostic initial et d'évaluer l'ampleur de la tumeur en direction d'autres organes, afin de déterminer si une intervention chirurgicale est envisageable.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) offre des données supplémentaires sur la nature de la tumeur et la présence éventuelle de métastases.
Intervention chirurgicale : Elle représente le seul recours curatif, mais sa faisabilité dépend de l'absence de métastases. Parfois, une chimiothérapie préalable est administrée pour stabiliser la tumeur avant l'opération.
Traitement chimiothérapique : Il constitue le traitement principal lorsque la chirurgie n'est pas une option, avec divers protocoles adaptés aux différentes phases de la maladie.
La prothèse totale du genou est un implant conçu pour substituer les parties endommagées de l’articulation du genou dues à l'arthrose. Une prothèse est qualifiée de « totale » lorsque toutes les surfaces articulaires du genou sont remplacées. En revanche, si seule la zone endommagée est remplacée et que le cartilage des autres compartiments est préservé, elle est appelée « uni-compartimentale ».
L'intervention de la prothèse totale du genou dure environ 1h30 et peut être réalisée sous anesthésie générale ou rachianesthésie, selon votre choix avec le médecin anesthésiste.
Après l'intervention, votre hospitalisation durera généralement entre 3 et 7 jours. Vous serez encouragé à marcher en appui complet dès le soir même ou le lendemain, en utilisant des cannes pendant 6 à 8 semaines.
La rééducation commencera dès votre hospitalisation, se concentrant sur l'amélioration des mouvements articulaires, le renforcement musculaire, la marche, et la montée/descente des escaliers.
Les prothèses de genou durent généralement entre 15 et 20 ans, mais chez certains patients, elles peuvent s'user plus rapidement, entraînant éventuellement le besoin d'une nouvelle chirurgie. Le surpoids et l'obésité sont des facteurs de risque majeurs qui peuvent compliquer l'intervention chirurgicale et compromettre les résultats.
Les informations sur les risques associés à l'anesthésie vous seront présentées lors de votre consultation avec le médecin anesthésiste.
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