Le cancer de la prostate

Statistiques liées au cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le premier cancer urologique.
Il est plus spécialement répandu chez l’homme de plus de 50 ans.
Un quart des cancers de la prostate comportent des prédispositions héréditaires.

Le dépistage du cancer de la prostate

Les cancers sont souvent dépistés chez des personnes ne présentant aucun symptôme.
En France, la Haute Autorité de Santé préconise un dépistage au cas par cas, en fonction des facteurs de risque (âge et antécédents familiaux).
Le dépistage se fait par toucher rectal et par dosage du PSA (Antigène Prostatique Spécifique). Une biopsie de prostate pourra être proposée en complément par l’urologue : cet examen permet de confirmer ou non la présence d’une tumeur cancéreuse.

La prise en charge thérapeutique

S’il est dépisté à un stade précoce, le cancer de la prostate peut être guéri. Dans le cas de tumeurs localisées, différents traitements sont possibles en fonction de l’âge et de l’état général du patient.

La surveillance active

Par ailleurs, les techniques d’imagerie actuelles et des biopsies renouvelées permettent de distinguer les formes peu agressives  et peu évolutives du cancer. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de traiter immédiatement la maladie et l’urologue pourra vous proposer de rentrer dans un protocole de « surveillance active ». Un tel programme comporte des biopsies et des dosages de PSA réguliers ainsi qu’un suivi médical rapproché. Cela permet d’éviter une prise en charge thérapeutique ou de la différer de plusieurs mois voire de plusieurs années.

Le cancer du rein

Statistiques liées au cancer du rein

3% des cancers de l’adulte sont des cancers du rein. Les hommes sont deux fois plus atteints que les femmes. Ces cancers sont plus fréquents chez les sujets de plus de 50 ans. Il y a 10 300 cas par an de cancer du rein en France.

Le dépistage du cancer du rein

Les tumeurs sont souvent dépistées de manière fortuite, lors de la réalisation d’une imagerie médicale pour une autre raison chez des personnes ne présentant aucun symptôme.
Lorsque l’on découvre une tumeur rénale chez un patient, il est nécessaire de déterminer très précisément sa nature, sa taille et son positionnement car ces informations conditionnent directement le traitement de la lésion.
En cas de doute, une biopsie sous scanner ou sous échographie peut être effectuée pour confirmer la nature bénigne ou maligne de la tumeur. On prélève un échantillon de rein et un examen anatomopathologique permet de savoir s’il s’agit d’une tumeur cancéreuse.

Des traitements adaptés à chaque situation

Pour chaque cas de cancer du rein, une équipe composée de médecins de différentes spécialités (radiologue, oncologue, urologue, néphrologue, etc.) se réunit pour discuter du meilleur traitement possible en fonction des caractéristiques de la tumeur. On parle alors de RCP ou concertation pluridisciplinaire. Selon le patient et le potentiel d’évolution de la lésion, différents traitements peuvent être envisagés :

  • Le traitement chirurgical est le traitement de référence. Il permet l’ablation de la tumeur et son examen anatomopathologique. La chirurgie mini invasive réduit le traumatisme opératoire et l’interventiontion à l’Infirmerie Protestante par chirurgie robotisée permet de préserver au maximum la partie saine du rein.
  • Pour les patients âgés ou présentant des contre-indications chirurgicales, une destruction de la tumeur par le froid (cryothérapie) ou par la chaleur (radiofréquence) peut être proposée.
  • Pour les tumeurs à faible capacité d’évolution, une simple surveillance régulière est recommandée pour les patients fragiles.

Le suivi post-traitement

Après l’intervention ou le traitement non chirurgical, des examens sont programmés régulièrement pour détecter une éventuelle récidive de la maladie. Un scanner est effectué tous les 6 mois les deux premières années, puis tous les ans par la suite. Ces examens s’effectuent en lien avec votre médecin traitant.